À Toulouse, le Club du Lévrier de Course fait aujourd’hui face à une situation désastreuse après que ses installations ont été occupées illégalement pendant près de deux mois. À leur départ, les gens du voyage ont laissé derrière eux des locaux complètement saccagés et dérobés. Un scénario similaire s’est produit dans plusieurs autres villes françaises, suscitant le désarroi des clubs et associations sportives.
Des locaux dévastés et du matériel dérobé #
Le Club du Lévrier de Course à Toulouse, connu pour ses infrastructures bien entretenues et ses événements régulièrement organisés, ne s’attendait pas à une telle catastrophe. En effet, à leur retour, les membres du club ont découvert avec stupeur que tout avait été démoli ou dérobé. Les équipements, autrefois utilisés pour les courses et les entraînements, ont été soit saccagés, soit emportés.
L’ampleur des dégâts #
Terrains méconnaissables
Les dégâts ne s’arrêtent pas aux infrastructures internes. Les terrains mêmes, jadis verts et bien entretenus, ont été envahis par les véhicules des gens du voyage. Le passage fréquent des caravanes et autres véhicules lourds a littéralement ravagé la pelouse, la transformant en un champ de boue et de débris.
Vestiaires et locaux administratifs saccagés
Les vestiaires et les locaux administratifs ont également été la cible de cette occupation prolongée. Les portes sont fracturées, les équipements bureautiques volés ou détruits. Tous les efforts de maintien en bon état des lieux ont été anéantis en quelques semaines. Un scénario qui rappelle celui survenu à Pessac où les rugbymen du Bordeaux Étudiant Club avaient retrouvé leur terrain d’entraînement saccagé après une occupation similaire.
Un phénomène qui se répète #
Malheureusement, cette situation n’est pas isolée. Plusieurs villes françaises ont connu des incidents similaires. À Colmar, par exemple, les caravanes des gens du voyage ont également ravagé des terrains après une occupation de seulement deux semaines. À Bordeaux, les terrains de rugby ont été envahis et saccagés à plusieurs reprises en l’espace de quelques mois.
Les mesures à prendre #
Face à ces récits de désolation, les clubs et les autorités locales cherchent des solutions pour prévenir de telles situations à l’avenir. L’objectif des instructions pour 2024 est d’« assurer la disponibilité des aires d’accueil et anticiper les risques de sur-occupation ». La mise en place de ces mesures permettra, espérons-le, d’éviter autant de dégâts et de protéger les infrastructures sportives et communautaires.
Un appel à la solidarité #
Ce n’est pas sans émotion que les membres et les sympathisants des clubs touchés en appellent à la solidarité de la communauté. Des campagnes de financement participatif et des appels aux dons sont lancés pour aider à la reconstruction des infrastructures endommagées. Malgré tout, la résilience et la détermination de ces clubs montrent que, même face à l’adversité, l’esprit sportif et communautaire reste invaincu.